Les enfants et les jeunes à Plougonvelin. Quelles animations pouvons nous faire avec eux, pour eux?...
La soirée débat a réuni environ trente cinq personnes. C’est autour de différents intervenants que les échanges entre participants se sont tenus pour parler des enfants, des jeunes et particulièrement de ceux qui atteignent l’âge de la préadolescence et de l’adolescence.
A propos de l’animation jeunesse, plusieurs idées exprimées permettent d’identifier ce que peut être une politique communale à destination des jeunes. Si la soirée a permis d’en dessiner les contours, les réflexions ont aussi mis en avant des actions à mener pour concrétiser cette politique.
Commençons par quelques idées forces pour construire une politique jeunesse :
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Identifier qui sont les jeunes sur un territoire est fondamental. Se représenter combien ils sont, les catégories d’âges, les écoles et collèges fréquentés, leurs activités en clubs de sports ou de loisirs est important pour disposer d’une physionomie de la jeunesse et mieux cerner ainsi ce qui peut faire leurs centres d’intérêts, leurs modes de vie…
Etablir et actualiser le diagnostic de la jeunesse est en quelque sorte à la base de tout projet territorial.
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Dresser l’inventaire des services, des associations, des équipements qui accueillent les jeunes pour les temps scolaires, les loisirs, les activités culturelles et confronter entre jeunes et adultes ce qui y est vécu favorise une écoute attentive des besoins et des désirs des jeunes. Ce qui peut amener à dessiner des projets et imaginer des actions rejoignant leurs souhaits.
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Créer des projets avec les jeunes et développer des espaces où ils peuvent être acteurs et non pas seulement consommateurs d’activités, constitue un repère central pour l’animation. Les jeunes, notamment lorsqu’ils quittent les structures de la petite enfance aspirent à certaines formes d’autonomie. Il faut donc être proposant à leur égard pour qu’ils puissent se sentir porteurs et capables d’initiatives. Ici le profil de l’animateur jeunesse sur un territoire est déterminant. Construire avec les jeunes va au-delà de l’accompagnement qui trop souvent cantonne à suivre ou à s’effacer. Or les jeunes ont besoin d’espaces de liberté mais tout autant de présence et de repères.
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Concevoir des espaces d’accueil structurés mais souples, ouverts mais apportant de la sécurité, porteurs de dialogues entre adultes et jeunes pour concevoir des activités et des projets mais aussi accepter que des jeunes aient plus envie de « traîner », de discuter que d’agir est important pour offrir sur une commune des possibilités de se lier à d’autres, de se rencontrer.
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Apporter dans les espaces publics des aménagements de confort, un banc par exemple, pour s’asseoir et discuter, apprécier l’environnement, se sentir à l’aise…Bien vivre dans L’espace public rend les comportements plus paisibles, apporte de la satisfaction, réduit l’agressivité…
Allons maintenant vers des idées concrètes pour mettre en œuvre cette politique.
Recueillir l’information statistique et l’actualiser en créant des temps spécifiques pour ouvrir les regards vers la jeunesse avec les familles, les acteurs des services municipaux, des écoles, des associations…
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Enquêter auprès des jeunes sur leurs aspirations, leurs modes de vie, leurs ressentis, leurs contraintes, leurs sources de satisfaction…apportent des renseignements pour guider l’action publique et animer le territoire.
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Associer des familles dans la gestion des locaux d’accueil des jeunes en respectant les limites des uns et des autres mais en encourageant la rencontre est un gage de réussite dans les projets et la qualité des lieux de convivialité.
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Organiser des stages découvertes à des rythmes réguliers pour entraîner les jeunes vers des activités qui leur permette de mettre à profit les ressources de l’environnement naturel et les offres qui existent sur le plan artistique, culturel, humanitaire…
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Agencer des séjours de vacances en créant pour les préadolescents et adolescents des passerelles entre des temps organisés et des temps libres
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Faire connaître les projets et les activités créatives qui se développent localement : Production de films avec le cinéma (Kino cabaret), chantiers de rénovation de bateaux, initiation hip hop…
Et pour tout cela, la ressource d’un animateur enfance-jeunesse s’avère nécessaire.
Accueillir les jeunes, promouvoir avec eux des projets, assurer des médiations entre les jeunes et les acteurs de différentes structures, faire les liens entre les divers modes d’insertion des jeunes, accompagner les familles dans la compréhension des évolutions des jeunes, promouvoir des solidarités entre générations sont autant de missions à conduire pour une politique jeunesse adaptée à notre temps !
A bientôt,
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